Un échafaudage BRIO de 50 000 kg permet de réparer un pont sur l’Ésera
Le pont qui enjambe l’Ésera, sur la route N-123A, est une grande structure en forme de voûte. Le tablier du pont se compose d’éléments en béton armé, à savoir une dalle armée de 41 mètres de long sur 3 voûtes avec 8 x 3 murs de pile pour chaque tympan. Les voûtes ont une section transversale carrée et les murs une section transversale rectangulaire. Les contreforts sont constitués d’une paroi avant et de parois latérales en béton armé, partiellement revêtues de maçonnerie.
Pour réaliser les travaux de réparation sur les trois voûtes du pont, ainsi que ses contreforts, c’est l’échafaudage BRIO qui a été choisi en raison de sa grande polyvalence et de sa capacité à s’adapter aux besoins du chantier.
L’une des difficultés de ce chantier de réparation a été la nécessité de permettre la circulation des véhicules à tout moment, tant pendant les travaux que pendant le montage et le démontage des échafaudages. Pour cette raison, l’échafaudage a été monté à partir d’une des voies de la route. Cette solution a permis d’alterner le trafic.
Pour ce faire, le montage a commencé dans la zone du contrefort. L’échafaudage a été abaissé jusqu’à ce qu’il atteigne la base du premier contrefort. L’échafaudage en porte-à-faux a ensuite été assemblé vers le centre du pont. Dans les zones où il y a un espace entre la voûte et le tablier, la voûte elle-même a été utilisée pour soutenir l’échafaudage avec des bases pivotantes et des poutres réglables. Les pieds extérieurs ont été attachés au tablier. Toutefois, dans la zone centrale de la voûte, là où il n’y a pas d’espace entre la voûte et le tablier, l’échafaudage est entièrement suspendu et attaché au tablier.
Les travaux dans la zone des contreforts ont été réalisés à l’aide d’échafaudages suspendus avec des sangles de déchargement.
Cette vidéo du chantier illustre parfaitement la solution d’échafaudage proposée pour réparer le pont qui enjambe l’Ésera. Visionnez-la !